
Sandrine SAVONNET
Dirigeante - Consultante RH Formatrice
Psychologue
Mes profs à l'ouvrage ...


2005

Je démissionne en 2005 pour rejoindre le cabinet ADH. J’y commence sur une mission d’outplacement puis j’intègre le service recrutement. Je travaillais depuis la définition du besoin jusqu'au suivi d'intégration des candidats. Souhaitant faire du conseil et de la formation j'y ai passé en FOAD un Master en Administration des Entreprises. Diplôme en poche, la crise est passée par là et le projet de changer de service n'a pas pu aboutir... Au bout de 6 ans, il est donc temps de passer à autre chose : quitter ma région natale pour retourner dans celle où j’ai passé mon adolescence : l’Occitanie.


2015
Déclic…mise en liquidation judiciaire de l’entreprise, travail retrouvé dans un cabinet RH de la région dans lequel je fais tout ce que j’aime : formation RH, managériale, aux Risques Psycho-sociaux, recrutement, outplacement, bilans de compétences, …tout ce que j’aime. Très vite, je deviens polyvalente et quand la réforme en 2015 instaure les entretiens professionnels, je remplis toutes les cases en termes d’évolution professionnelle transversale. Seule solution trouvée, créer un poste de référent d’activité…Aïe : du développement commercial : je me mets la pression, les objectifs me semblent inatteignables …je développe un rhumatisme inflammatoire chronique…(toujours les effets de stress chronique…). Je démissionne pour créer ma propre structure et faire ce qu’il y dans mon planning comme indépendante…

2002
Psychologue, je clôture, en 2002, mon parcours initial de formation par un DESS (Oups, cela ne nous rajeunit pas 😊) de Psychologie de l’Evaluation, obtenu en Lorraine. Je fais mon stage de fin d’études dans un petit cabinet de recrutement, où je suis formée en « accéléré » car je remplace au bout de 15 jours ma tutrice de stage, dont la grossesse ne se passe pas très bien. Mais le challenge me plait et tout se passe bien. J’y continue mon apprentissage en CDD, puis…en CDD et enfin en CDI. Là les choses se compliquent car, au bout de 3 mois, je tombe enceinte…Cela entraine quelques bouleversements : on me supprime mes primes car « ma grossesse influence négativement mon travail et mon implication », à 6 mois de grossesse, je fais encore des centaines de kilomètres de déplacement dans ma semaine car…la grossesse n’est pas une maladie…bref je monte en tension et dois partir en congé maternité plus tôt que prévu. Pendant mon congé maternité, l’histoire se poursuit et elle empire après : bureau occupé par ma remplaçante, affaires déménagées à un autre étage, proposition de « sous-location » de mes services à un cabinet parisien, menace de chômage technique, manipulation pour que je me mette en maladie…mais j’y trouve la force de monter le service Outplacement collectif avec comme Deal « si dans 3 mois, je n’ai pas réussi, virez moi pour non atteinte de mes objectifs » : défi relevé mais…pas moins compliqué : il parait que je n’ai rien compris au domaine, que je fais de mes bénéficiaires des assistés, que l’on finira par se faire taper sur les doigts… Pourtant la DIRRECTE (l’équivalent de la DREETS pour les plus jeunes…cela ne nous rajeunit toujours pas 😊) est très contente avec un taux de reclassement d’environ 86 % à mon départ.


2011
J’y arrive en 2011, avec la création d’une entreprise sous licence de marque : en effet, je n’ai pas de réseau et je me dis que ce sera plus facile avec la formation et l’accompagnement commerciaux qui font partie du deal. Finalement ce sera très compliqué : même le propriétaire de la licence ne s’attendait pas à autant de difficulté pour décrocher un rendez-vous… au bout de 18 mois, je ne peux pas me payer, je décroche quelques contrats mais laisse 40 % de mon chiffre à la licence et en plus l’URSSAF m’a créé 2 structures au lieu d’une…Je négocie mon départ de cette licence plut tôt que prévu, développe sur d’autres activités mais cela ne suffit pas… Mon expert-comptable me propose 3 solutions : mettre l’entreprise en liquidation, prendre un emploi en parallèle ou faire un emprunt car ma trésorerie est en berne… Je prends la 2eme option et vais m’occuper de personnes en situation de handicap à domicile de 5h30 ou 6h à 10h, de 10h à 16h je m’occupe de mon entreprise, de 16h à 17h de mes filles et de 17h à 21h30 ou 22h, je retourne en services à la personne…Vu le rythme, mes muscles se tétanisent (ah les effets du stress chronique… 😊)mais je ne parviens pas à décider d’arrêter…jusqu’au jour où la maitresse de ma fille me demande ce que je fais dans la vie car ma fille, elle, réponds « maman est Spychologue, je ne sais pas ce que ça veut dire mais elle travail toute la journée, la nuit et même pendant les vacances »…oups

2022

Le stress devient choisi et non subi …plus de rhumatisme…mais je fais tout ce que j’aime et uniquement ce qui est dans mes valeurs depuis maintenant 6 ans… j’interviens, d’abord seule et bientôt à 2 je l’espère, en bilan de compétences, outplacement, coaching, formation RH, managériales et aux risques psycho-sociaux et c’est un peu tout cette histoire qui a construit mes prestations…
Aujourd'hui, je peux me vanter de ne faire que ce que j'aime !
Que ce soit en formation, dans mes accompagnements individuels comme collectifs, ou dans le développement de ma structure (Et oui, je suis devenue "employeur" en 2023 !) ce sont mes Valeurs Humaines que je souhaite vous faire partager